Publié le 22 Février 2018

Le samedi 10 mars : tous à Chaville !

L’association HAMAP-Humanitaire chère au colonel Joël KAIGRE, président honoraire du Comité de Chaville du Souvenir Français propose son concert le samedi 10 mars 2018, à 20h30 à l’Atrium de Chaville.

 

Atrium de Chaville – 3, parvis Robert Schuman 92370 CHAVILLE – Prix des places : 16 Euros (14 Euros pour les groupes de 10 personnes et +, les étudiants, chômeurs, séniors + 65 ans).

Places à prendre dans les réseaux FNAC et TICKETNET – Virgin Megastore – Auchan – Leclerc – Galeries Lafayette – Cora…

www.ticketnet.fr

 

On compte sur vous !

 

Frédéric RIGNAULT - Délégué général adjoint 92

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Publié le 11 Février 2018

Antony libéré !

Antony libéré !

C’était un jeudi. Ce 24 août 1944, Antony et ses 20 000 habitants sont libérés par la 2e Division Blindée (DB) du général Leclerc et l’appui de résistants antoniens. Une stèle du souvenir érigée au cours de l’été dernier leur rend hommage.

Elle fut la première unité alliée à entrer dans Paris, libérant la capitale le 25 août 1944. Mais la veille, c’est la ville d’Antony que la 2e DB du général Leclerc délivra de quatre années d’occupation allemande. Ce jeudi 24 août, en fin de matinée, la population entend les roulements de chars portant la Croix-de-Lorraine. Ce sont les Leclerc, des libérateurs français ! Ils pénètrent dans Antony par le sud, une colonne venant par la N20, l’autre par l’ancienne route de Chartres. Des tirs de rafales balaient les rues qui deviennent désertes. Mais la ville est rapidement libérée… à moitié toutefois, les soldats restant bloqués au niveau de la rue Auguste Mounié.

 

Un 88 fait barrage.

Place Croix-de-Berny, nœud routier stratégique, les Allemands ont installé un canon ravageur sur les blindés – un antiaérien de 88 – pointé sur la nationale. Au bout de plusieurs heures, décision est prise de le neutraliser par une manœuvre de flanc. Le capitaine Witasse et ses hommes sont guidés par des résistants antoniens parfaits connaisseurs du terrain, dont le policier Gaudry. Ils empruntent la rue Velpeau et remontent par l’ex-RN 186. Là, le char Sherman anéantit le canon 88 autour de 18 heures. De l’autre côté de la Croix-de-Berny, des résistants pénètrent dans le stade de l’US Métro et coupent les liaisons entre les Allemands quittant la Croix-de-Berny et ceux retranchés dans la prison de Fresnes.

 

L’appui des résistants locaux.

Le verrou de la Croix-de-Berny a sauté. Mais à l’entrée de Bourg-la-Reine, un autre canon 88 allemand détruit un char avant d’être mis hors d’état de nuire. Il est 19 h 30 quand le général Leclerc renonce à atteindre la capitale par la N20, itinéraire trop dangereux. Depuis l’actuelle rue Jean Moulin, il ordonne au capitaine Dronne de foncer vers Paris en passant « par où vous voudrez ». Ce sera par l’Haÿ-les-Roses. 150 hommes de la 2e DB atteindront la place de l‘Hôtel de ville à Paris vers 21 h 30…

Pendant ce temps, à Antony, soldats et habitants partagent la liberté recouvrée. Non sans morts. Trois hommes de la 2e DB sont tombés dans la ville. Les combats ont fait huit morts et quarante-deux blessés dans la population. L’aide de la résistance locale, conduite par Henri Lasson, aura été fort précieuse. Les résistants auront fait quelque 70 prisonniers durant cette journée. La stèle du souvenir inaugurée cet été au carrefour de la Croix-de-Berny, qui porte désormais le nom de place du Général De Gaulle, est un hommage à tous ces combattants de la liberté.

 

Sources :

 

  • Site de la ville d’Antony.
  • Archives de la Délégation générale des Hauts-de-Seine du Souvenir Français.
  • Encyclopédie Wikipédia.

 

La stèle.

La stèle.

Porte-drapeaux de Comités du Souvenir Français des Hauts-de-Seine. Congrès départemental à Antony en 2014.

Porte-drapeaux de Comités du Souvenir Français des Hauts-de-Seine. Congrès départemental à Antony en 2014.

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Publié le 4 Février 2018

Avril 1961. Des chars prennent position dans Alger.

Avril 1961. Des chars prennent position dans Alger.

Brève histoire du 1er RIMa.

 

Héritier des « Compagnies franches de la mer », créées en 1622 par Richelieu, le 1er RIMa est porté aux fonds baptismaux par décret royal en 1822, au sein du ministère de la Marie. Ce régiment fait ainsi partie des « Quatre Grands » de l’infanterie de marine qui tenaient garnison dans les quatre ports militaires français, prêts à embarquer: le « Grand Un » à Cherbourg ; le « Grand Deux » à Brest ; le « Grand Trois » à Rochefort ; le « Grand Quatre » à Toulon.

 

Regroupées par ordre du roi en un Régiment de la Marine, ces unités recevaient la mission d’assurer le service des armes à bord des bâtiments. Jusqu’en 1831, le Service des Troupes de Marine, chargées de tenir garnison à bord des navires de l’Etat, fut nettement distinct de celui des Troupes des Colonies, chargées de l’occupation de nos possessions Outre-mer et fournies par le Ministère de la Guerre.

 

Le 7 août 1822, une ordonnance royale créait deux régiments d’Infanterie de Marine qui furent licenciés en 1827. Recréés sous la dénomination du 1er et 2e Régiments de la Marine en 1831, ils reçoivent mission de pourvoir au service ordinaire des garnisons des colonies françaises. Portés à trois en 1838 et dénommés Régiments d’Infanterie de Marine, ils se voient confier le service de garnison des ports militaires du royaume et celui des colonies. Devenu 1er régiment d’infanterie coloniale en 19000 à la création de l’infanterie coloniale au sein du ministère de la Guerre, il reprend le nom de RIMa en 1958, lorsque l’infanterie coloniale redevient l’infanterie de marine.

 

Le 1er RIMa en Algérie.

 

Dissous en tant que Régiment le 31 mars 1947 (le 1er BIC subsiste), ce dernier est reformé le 16 janvier 1948 à partir de ce bataillon, puis réorganisé le 1er janvier 1948 à Satory et à Dreux.

 

L'insurrection sanglante de novembre 1954 et les attentats perpétrés par le FLN durant l'année 1955 marquent le début de la guerre d'Algérie. Très vite, le régiment est sollicité pour renforcer la présence militaire.

 

En 1955, il fournit des renforts pour l'Algérie, puis participe aux opérations de maintien de l'ordre sous la dénomination du 1er RIMa (1958) Secteur de Palestro.

 

Le 6 août 1955, le 1er bataillon débarque à Oran et s'installe dans les Aurès, région aride et montagneuse au climat hostile de l'est Algérien. Il est chargé de poursuivre et détruire les bandes rebelles du FLN. Le 3e bataillon est envoyé au Maroc mais passera au 23e RIC. En 1956, le 2e bataillon et l'état-major viennent renforcer le dispositif sur le terrain. Seul demeure, en métropole, un centre d'instruction chargé de former les contingents appelés.

 

Début 1957, pour mettre hors de combat les poseurs de bombe du FLN qui font régner la terreur, " la bataille d'Alger " est lancée. Les deux bataillons changent de secteur et s'installent dans la banlieue sud-est d'Alger, plus particulièrement dans le secteur de Palestro qu'ils sont chargés de pacifier. Palestro est un secteur sensible où le FLN avait massacré 20 soldats français en mai 1956. Le 1er bataillon et ses deux commandos de chasse, devenu EMT n°1, tient le quartier de Laperrine, en zone sud et l'EMT n°2 (ex-2e bataillon) et son commando de chasse, a la responsabilité du quartier de Guerrouma.

 

Dans sa zone d'action, le régiment assure une mission de quadrillage par une présence continue sur le terrain. Patrouilles et embuscades de jour et de nuit ponctuent la vie des marsouins. Ils participent également aux grandes opérations contre les katibas rebelles où les trois commandos de chasse du 1er se montrent particulièrement redoutables.

 

Les accords d'Evian consacrent l'indépendance de l'Algérie en mars 1962. Les bataillons du 1er RIMa sont rapatriés en métropole un an plus tard, assurant, entre temps, le maintien de l'ordre dans un contexte très éprouvant.

 

De 1954 à 1963, le 1er RIMa aura passé plus de 9 ans en Algérie. Au prix de 83 marsouins morts au combat, il aura permis la capture de plus de 2.000 rebelles dont 350 pris les armes à la main.

 

Parmi ses morts, l’un d’eux est enterré dans le carré militaire AFN du cimetière d’Asnières-sur-Seine. Il s’agit du caporal Jean Siplivskiy, mort le 25 avril 1961. Il avait 25 ans. Mais en avril 1961, l’attention était surtout portée sur « un quarteron de généraux en retraite »…

 

 

Sources :

 

  • Archives photographiques de la Délégation générale du Souvenir Français des Hauts-de-Seine.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Site des Troupes de Marine : www.troupesdemarine.org
  • Site sur les véhicules mythiques : https://mvcgfrance.org

 

Le 1er RIMa en Algérie.

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