carres militaires

Publié le 26 Juin 2011

 

Bagneux - cimetiere parisien

 

Avec Pantin et Thiais, Bagneux fait partie de ces trois communes qui accueillent un cimetière pour les Parisiens. Inauguré en 1886, il est situé sur un terrain où se déroulèrent pendant la Guerre franco-prussienne de terribles combats. Combats d’ailleurs principalement entre Français, puisqu’ils opposèrent les Fédérés (Communards) aux Versaillais. La taille du lieu est imposante : le cimetière s’étend sur 61 hectares, soit 115 divisions et comporte près de 83.000 concessions ! A titre de comparaison, il est par exemple une fois et demie plus grand que le Père-Lachaise.

 

Le cimetière parisien de Bagneux comporte quatre carrés militaires :

 

  • - 9ème division : carré militaire de morts pour la France de la Première Guerre mondiale.
  • - 19ème division : tombes de soldats français de 1914-1918 et de 1939-1945 ; mais des soldats anglais (35 tombes), belges (5 tombes) et allemands (86 tombes) s’y trouvent également.
  • - 20ème division : tombes de soldats morts à la fin du premier conflit mondial (Seconde bataille de la Marne ; morts dans les hôpitaux parisiens ; morts de la grippe espagnole).
  • - 40ème division : tombes de soldats morts pour la France de la Second Guerre mondiale.

 

Les sépultures de ces carrés militaires – environ 2.500 tombes – sont entretenues par le Souvenir Français de Paris, sous l’autorité de Monsieur le général Jean-Jacques Bougerol.

 

En outre, de très nombreuses stèles et monuments sont présents dans ce cimetière, entre autres, à la mémoire des Juifs tués ou exterminés dans les camps nazis. Citons par exemple :

 

  • - L’Association des marchands forains et petits commerçants juifs : « A la mémoire de ses membres et de leurs familles victimes du nazisme – 19140-1945 » (80 noms sont inscrits).
  • - La Société mutuelle du Carreau du Temple : « En hommage à ses membres déportés victimes de la barbarie nazie » (48 noms sont inscrits).
  • - Les amis de Varsovie-Ochota : « Gloire et honneur aux héros et martyrs du ghetto de Varsovie – A la mémoire de nos chers parents victimes de la barbarie nazie » (303 noms sont inscrits).
  • - L’Association française des Bessarabiens : « A la mémoire de leurs héros tombés glorieusement au combat et dans les camps d’extermination 1939-1945 » (198 noms sont inscrits).
  • - « A l’honneur des martyrs juifs de Tarnow » (218 noms sont inscrits).
  • - Union des amis de Lodz : « Que le souvenir de nos martyrs reste à jamais gravé dans nos cœurs – A la mémoire de nos 230.000 compatriotes de Lodz, de nos chers sociétaires, parents, frères, sœurs, enfants et amis martyrisés et sauvagement exterminés par les barbares hitlériens – 1939-1945 » (255 noms sont inscrits).
  • - « Les amis de Pulawy et environs à leurs camarades déportés morts dans les camps nazis » (143 noms sont inscrits).

 

Et tant d’autres encore…

 

 

Source :

 

o    Encyclopédie Wikipédia.

o    Relevés des stèles et des morts pour la France du cimetière parisien de Bagneux : http://www.memorial-genweb.org/

o    Site national du Souvenir Français : www.souvenir-francais.com

o    Site sur les cimetières : www.landrucimetieres.fr

o    Site de la ville de Paris : www.paris.fr

o    Information sur les carrés militaires du cimetière parisien de Bagneux : http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/

 

 

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Publié le 21 Décembre 2009



Le carré militaire du Plessis-Robinson est le dernier article de la série pour notre département des Hauts-de-Seine. A partir du mois de janvier prochain, nous vous proposerons de découvrir des aventures, des anecdotes, des épopées d'anciens combattants ou de jeunes du département morts pour la France, de même que les actualités de la délégation générale et de ses comités.
 




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Un nom dû à la littérature anglaise !

 

 

 

La ville du Plessis-Robinson, située dans l’arrondissement d’Antony, tient son nom du héros de Daniel Defoe : Robinson Crusoe. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, la commune s’appelle Le Plessis-Piquet. Un restaurateur, Monsieur Gueusquin, grand admirateur de ce roman d’aventures, décide de baptiser son établissement « Au Grand Robinson ». C’est un succès immédiat et incroyable ! On vient de toute la Région parisienne pour s’y restaurer en écoutant de la musique. Bientôt, les noms de la commune et de la guinguette se confondent…

 

Et en 1909, par décret du Président de la République, la commune du Plessis-Piquet devient Le Plessis-Robinson !

 

 

 

 

Le carré militaire.

 

Le cimetière du Plessis-Robinson comporte deux tombes de Français (quatre soldats) et de Prussiens (12 soldats) morts en 1870-1871 et des monuments commémorant les dernières guerres.

 

Le carré militaire contient près d’une cinquantaine de tombes individuelles, récemment repeintes en blanc, de Robinsonnais morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. A noter, la tombe commune de Robert (1901-1944) et de Georges Lelièvre (1922-1954).

 

 

La guerre d’Algérie : 1962 ou 1964 ?

 

Les Robinsonnais morts pendant la guerre d’Algérie sont les suivants :

 

- Jean Blanchaud, Albert Castille, Roland Celin, Jacques Cheneval, Guy Gaurand, Bernard Lecureur, Jean-Marie Lemaître, Roger Lemoine, Pierre Mohier, Jean-Pierre Seguin, Serge Sibot.

 

Dans le carré militaire se trouve également la tombe de Pierre Née, mort en 1964 en « service commandé ». Peut-il être déclaré mort pendant la guerre d’Algérie et mort pour la France ?

 

Le 19 mars 1962, les Accords d’Evian sont signés. Le bilan est terrible : du côté français, on déplore la perte d’environ 25.000 soldats et 2.800 civils ; du côté algérien, les estimations sont entre 250.000 et 300.000 morts.

 

L’indépendance de l’Algérie est ensuite proclamée le 1er juillet 1962. Il s’agit pour notre pays de rapatrier des centaines de milliers d’hommes. Cela ne se fait pas en quelques semaines. De plus, les Accords d’Evian stipulent (« clauses secrètes ») que certaines bases restent sous contrôle de la France pendant cinq ans, le temps pour notre pays de se perfectionner dans certaines armes (par exemple, des essais nucléaires sont effectués à cette époque dans le Sahara). Les escarmouches entre Français et soldats de l’Armée de Libération Nationale ne sont pas exceptionnelles : au cours de l’année 1962, après la date du 1er juillet, la France compte plus de 500 soldats déclarés « morts pour la France » ; 122 pendant toute l’année 1963 et encore 46 en 1964 (déclarations du Service historique du ministère de la Défense).

 

Une association d’anciens combattants comme l’UNC (Union Nationale des Combattants) se bat ainsi pour que les militaires tués jusqu’en 1964 soient tous reconnus comme « morts pour la France ».

 

Retrouvez les photographies du carré militaire du Plessis-Robinson dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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Publié le 18 Décembre 2009

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Village de Maurice Chevalier et de nombreux artistes, Marnes le Coquette est l’une des communes les plus petites et les moins peuplées du département des Hauts-de-Seine.

 

 

 

De fait, le nombre d’habitants morts pour la France pendant les deux conflits mondiaux est très peu élevé et leurs noms figurent tous sur un petit monument aux morts érigés au cœur du cimetière communal… séparé de celui de Ville d’Avray par un simple muret.

 

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Publié le 15 Décembre 2009

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Vanves au début du 20ème siècle.

 

 

 

Située aux portes sud de Paris, Vanves, au début du 20ème siècle, offre la vision d’un bourg encore rural. Ça et là, des cultures maraîchères subsistent – les siècles précédents le « beurre de Vanves » est réputé sur toute les tables de la noblesse et de la bourgeoisie parisiennes – et côtoient quelques industries, dont l’une des plus importantes est la blanchisserie.

 

La population de cette commune peu étendue, qui vient de voir son territoire coupé en deux du fait de la création de Malakoff, est faite d’une petite bourgeoisie, d’artisans et d’ouvriers parisiens. Ils ont élu domicile à Vanves, quittant Paris, ville devenue chère et dont de trop nombreux immeubles sont insalubres. Peu à peu, Vanves se transforme, des avenues nouvelles, larges, sont percées. La population augmente atteignant le chiffre de plus de 10.000 habitants. La Première Guerre mondiale va opérer une saignée terrible dans la jeunesse vanvéenne : plus de 700 jeunes hommes perdent la vie entre 1914 et 1919.

 

 

 

Le carré militaire.

 

Parmi les monuments du cimetière de Vanves, il convient de citer la croix commémorant les morts pour la France de la guerre franco-prussienne : « Morts pour la Patrie ! Ici reposent les restes mortels 67 soldats morts en défendant le sol sacré de notre France ».

 

Des personnalités militaires sont également enterrées à Vanves, comme le général Bernard Saint-Hillier, Compagnon de la Libération, grand-croix de la Légion d'honneur, héros de Bir-Hakeim et de l’Algérie, mort à Paris le 28 juillet 2004.

 

Le carré militaire du cimetière de Vanves comporte 212 tombes dont 202 sont individuelles. Quelques noms :

 

- Alice Laliberte, le 28 novembre 1914.

- Léon Rouvel, du 367ème régiment d’infanterie, mort le 30 mars 1915.

- Joseph Denis, du 1er régiment de zouaves, mort pour la France le 26 septembre 1918.

- Adolphe Fauchille, du 21ème régiment d’infanterie, mort pour la France deux jours après l’armistice, le 3 novembre 1918.

 

 

La grippe espagnole.

 

Une ligne entière du carré militaire regroupe des morts pour la France pendant les années 1918 et 1919. Ainsi, Marcel Rebouillat, tué à l'ennemi, adjudant au 59ème bataillon de chasseurs à pied, mort le 18 juillet 1918 ; François Barbet, du 7ème régiment d’artillerie, mort le 27 janvier 1919 ; Pierre Campan, du 14ème régiment d’infanterie, mort le 10 mars 1919…

 

Pour certains, il s’agit de morts à la suite de blessures ; pour d’autres, ce sont des victimes de la « grippe espagnole ». En 1918, une grippe virale, due à une souche extrêmement violente (H1N1) se répand très rapidement partout dans le monde. Son surnom est dû au fait que la famille royale d’Espagne est touchée par la pandémie, et que ce pays publie régulièrement des données sur les évolutions de la maladie.

 

Les explications du bilan humain, de 30 millions à près de 100 millions de morts dans le monde selon les estimations, sont multiples : organismes fragilisés des jeunes hommes faisant ou ayant fait la guerre ; privations des populations civiles ; inexistence des médicaments (les antibiotiques viennent d’être inventés mais ils ne seront pas utilisés avant le début des années 1930), contagiosité très forte… Certains spécialistes des grandes pandémies mondiales pensent qu’à l’époque un Terrien sur deux, soit environ près de 500 millions de personnes, est touché par la « grippe espagnole »…

 

Retrouvez les photographies du carré militaire de Vanves dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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Publié le 11 Décembre 2009

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Le Mont Valérien.

 

C’est sur la commune de Suresnes que se situe l’un des plus importants lieux de mémoire du département : le fort du Mont Valérien. Pendant la Première guerre mondiale, il héberge une fabrication d’obus puis, vingt-six ans plus tard, occupé par les Allemands, le Mont Valérien devient une prison et le lieu d’exécution de plus d’un millier d’otages et de Résistants.

 

 

Le cimetière militaire américain.

 

Créé en 1917, inauguré par le président Wilson deux ans plus tard, le cimetière américain abrite 1.541 tombes de soldats américains tombés pendant la Première Guerre mondiale, et 24 tombes de soldats inconnus, morts pendant la Seconde Guerre mondiale. L’endroit a été choisi car situé à proximité des hôpitaux militaires de la Région parisienne, a contrario des nécropoles placées près des champs de batailles de l’Argonne, de la Somme ou encore de Lorraine.

 

Le carré militaire.

 

Le cimetière de Suresnes, implanté sur la colline de la commune, offre une vue superbe sur la capitale. En son sein sont implantés deux carrés militaires :

 

- le premier est relatif aux morts pour la France de la guerre 1914-1918 et comporte 14 tombes, dont celle de Marcel Rivière (1880-1918), qui est surmontée d’une colonne brisée.

 

- le second est plus important : il est composé de plus de 120 tombes individuelles de soldats morts pour la France pendant la guerre 1939-1945, de victimes civiles des bombardements et de victimes des guerres d’Indochine et d’Algérie.

 

Une stèle, installée par le Souvenir Français, est située au pied du mât des couleurs : « Carré militaire des victimes de guerre. Ici reposent aussi des Résistants fusillés par les Nazis durant l’Occupation de la France. Ils sont morts pour que la France vive dans la liberté et la paix ».

 

Une autre stèle commémore les Suresnois morts pour la France en Algérie :

 

- Gabriel Bourselet.

- Claude Bouteiller.

- Jacques Delbeco.

- Francis Garret.

- Jean Groblewski.

- Claude Junger.

- Michel Swiatkiewicz.

- Jean Voinot.

 

Enfin, devant le carré militaire de la Première Guerre mondiale se situe deux monuments représentants des tombeaux sur lesquels sont écrits : « Aux morts pour qu’on s’en souvienne » ; « Aux vivants pour qu’ils n’oublient pas ».

 

Retrouvez les photographies des carrés militaires de Suresnes dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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Publié le 9 Décembre 2009

Le carré militaire de Puteaux.

La mitrailleuse de Puteaux.

 

Jusqu’à la première moitié du 20ème siècle, Puteaux fait partie de ces villes industrielles qui entourent Paris. De nombreux secteurs sont alors représentés : automobile, chimie, pharmacie et … armement.

 

Après la Guerre de 1870-1871, l’Armée française se met en quête de rechercher un prototype de cette arme automatique qui a fait merveille dans les rangs prussiens : une mitrailleuse ! Plusieurs modèles existent et, par exemple, certains sont produits par la firme Hotchkiss, entreprise franco-américaine privée, installée à Saint-Denis. Les Ateliers d’Etat, implantés à Puteaux, par souci du secret militaire et par prestige, décident de construire leur propre engin : la mitrailleuse de Puteaux est née. Mais la mise au point s’avère délicate et les équipes d’ingénieurs, semble-t-il, sont moins efficaces que celles de la firme privée. Présentée en 1906, la mitrailleuse « publique » ne tient pas la comparaison en termes de tirs et de refroidissement. Des améliorations sont apportées. Certains régiments en sont équipés.

 

Il n’empêche. Après les premiers combats, les mitrailleuses modèles Lewis, Vickers, Hotchkiss s’imposent, de même que la mitrailleuse de Saint-Etienne. Ce n’est pas le cas du modèle de Puteaux. En 1915, seuls trois cents exemplaires sont encore présents dans les rangs de l’Armée. L’année suivante, la mitrailleuse de Puteaux est définitivement retirée.

 

 

Les carrés militaires.

 

Le cimetière de Puteaux se trouve en contrebas du quartier de La Défense, derrière l’arche du même nom. Il possède deux carrés militaires :

 

- le premier concerne les morts pour la France de la guerre de 1914-1918. Il regroupe 85 tombes individuelles, dont certaines sont postérieures à la fin du conflit. Ainsi, Marcel Robert est mort le 16 mars 1926, au cours des combats contre la révolte des syriens pendant le mandat français sur le pays.

 

- le second concerne la guerre de 1939-1945 et rassemble 34 tombes, dont 11 pour des fusillés pendant l’Occupation allemande. Des Putéoliens morts pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie sont également enterrés dans ce carré.

 

Le Souvenir français est très actif sur la commune. Le comité de Puteaux a, entre autres, fixé à l’entrée du cimetière les plans détaillés des carrés militaires.

 

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Publié le 2 Décembre 2009

 

Une ville artisanale, industrielle et militaire.

 

 

A contrario de nombreuses communes du département des Hauts-de-Seine, principalement sur le sud et l’ouest, Courbevoie est très tôt une ville importante. Au début du 20ème siècle, elle comporte déjà plus de 40.000 habitants.

 

La ville se développe grâce à la multiplication d’entreprises artisanales et industrielles, conjointement à la mise en place de voies praticables et l’arrivée du chemin de fer. En son temps, Courbevoie est connue pour son secteur pharmaceutique et chimique.

 

Pendant la Guerre franco-prussienne, des combats intenses ont lieu sur la commune. C’est sur le rond-point de la place de la Demi-Lune qu’est érigé, en 1885, un monument, réalisé par le sculpteur Barrias, à la mémoire du sacrifice des soldats français face aux Prussiens. De ce fait d’armes, naîtra le quartier dit de la Défense.

 

Ville de garnison depuis 1730 avec la création, sous Louis XV, d’une caserne de Gardes suisses (comme à Saint-Denis et à Rueil), Courbevoie dispose, en 1914, d’un quartier militaire important qui abrite le 119ème régiment d’infanterie. Aujourd’hui, ce qui fut la caserne Charras est devenu un centre commercial du même nom…

 

 

Le carré militaire.

 

Le cimetière de Courbevoie est placé rue du Révérend-Père Le Cloarec, du nom de ce religieux, héros de la Première Guerre mondiale et martyr de la Résistance, assassiné le 28 juin 1944 par la Gestapo, avec la complicité des policiers du régime de Vichy.

 

Le carré militaire de Courbevoie est l’un des plus importants du département. Il comporte plus de 200 tombes de soldats, sous-officiers et officiers morts pour la France entre 1914-1918 et 1939-1945. Ceci est donc dû à l’importance du nombre d’habitants en 1914 et la transformation de la caserne Charras en hôpital militaire provisoire pendant le premier conflit mondial. Le carré est précédé d’une place sur laquelle, en son centre, est placé le monument aux morts : « La ville de Courbevoie reconnaissante à ses glorieux enfants morts au Champ d’Honneur ». Des murs, recouverts de plaques commémoratives, forment cette place avec des ouvertures aux points cardinaux. Outre l’ensemble des noms des Courbevoisiens morts pour la France, figurent les batailles primordiales des deux conflits mondiaux : Maquis, Paris, Déportation, Strasbourg ; Provence ; Normandie ; Bir-Hakeim ; Cassino ; Reims ; Orient ; Verdun ; Alsace ; Somme ; Arras ; Yser ; Marne.

 

Au cœur du carré militaire sont placées plusieurs tombes comportant deux ou trois noms :

 

- Georges et Jacques Broussard ; le premier, F.F.I. et le second, du bataillon colonial du génie, sont morts en 1944.

- Marius et Louis Jabelos, morts pendant par la Première Guerre mondiale ; le premier était du 150ème R.I. et le second du 284ème.

- les frère Roquigny : André, soldat au 162ème R.I., mort le 7 septembre 1914 ; Raoul, sergent au 28ème R.I., mort six jours plus tard et Norbert, sergent au 276ème mort un an après, le 28 septembre 1915.

 

 

Retrouvez les photographies de Courbevoie dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

 

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Publié le 25 Novembre 2009

 

 

La crypte.

 

 

 

La commune de Bourg-la-Reine ne possède pas de carré militaire. Par contre, au sein de son cimetière, un monument aux morts et une crypte ont été rénovés il y a quelques années, et avec le concours du Souvenir Français.

 

La crypte abrite les restes de nombreux soldats parmi lesquels :

 

– Georges Castanet, né le 5 juillet 1886 ; soldat au 131ème régiment d’Infanterie, tué le 30 juin 1916 au bois de Chalande (Meuse). Il fut inhumé au cimetière militaire du Vallon des Chênes et ré-inhumé dans la crypte en 1922.

– Maurice Fernet, né le 15 mai 1895 ; soldat au 94ème régiment d’Infanterie, tué le 2 octobre 1915 à Saint-Hilaire le Grand (Marne). Il fut inhumé dans la crypte en 1922.

– Marcel Gond, né le 31 janvier 1880 ; soldat au 119ème régiment d’Infanterie territoriale, mort des suites de ses blessures dans une annexe de l’hôpital du Val de Grâce le 19 mai 1915.

– Louis Martial Nègrerie, né le 24 février 1902 ; maréchal des Logis ; mort des suites de maltraitance au Stalag X110 de Trier Obersgegen Menerburg Eifel, le 21 décembre 1951, à l’âge de 49 ans. Inhumé dans la crypte l’année suivante.

 

 

Charles Péguy.

 

Le 17 octobre 2005, la Crypte du Souvenir et la Stèle Charles Péguy sont inaugurées ; sur cette dernière figurent quatre vers, parmi les plus célèbres du grand poète :

 

« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,

Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.

Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre,

Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle ».

 

Au mois d’octobre 1913, le fils aîné de Charles Péguy doit entrer à l’école Sainte-Barbe de Bourg-la-Reine. Le poète décide de venir s’installer en cette bourgade. Ainsi, quand il meurt aux combats de Villeroy, d’une balle au front, au cours de la Bataille de la Marne le 5 septembre 1914, c’est un habitant de la rue Thieuret de Bourg-la-Reine qui est enregistré.

 

 

D’autres sépultures.

 

Bien entendu, de nombreux réginaburgiens morts pour la France sont inhumés dans des tombes privées ou familiales. Comme René Bastart et Victor Poggiolini, infirmiers et morts à Casablanca en 1908. A noter une sépulture connue : celle d'un certain Jean Bastien-Thiry (1927-1963), organisateur de l’attentat du Petit Clamart contre le général de Gaulle, en 1963 (et qui bien entendu n'est pas "Mort pour la France").

 

Retrouvez les photographies du cimetière de Bourg-la-Reine dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

 

 

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Publié le 22 Novembre 2009

 

A Garches, le carré militaire comporte quelques tombes individuelles et plusieurs monuments dont celui représenté sur cette photographie et qui rappelle le sacrifice des garchois tombés aux champs d’honneur, au cours des différents conflits. Il rappelle également les héros de la Résistance :

 

 

o        – Edmond Brucker, 41 ans, fusillé le 6 septembre 1941 au Mont Valérien.

o        – Robert Chevalier, lieutenant FFI, 39 ans, tué le 6 août 1944 à Lacaume (Tarn).

o        – Yves Levallois, 20 ans, fusillé le 20 juin 1944, maquis de l’Isle-Adam.

o        – Claude Liard, 15 ans, tué le 19 août 1944, aux combats de Chomelix (Haute-Loire).

o        – Marcel Musset, 20 ans, brûlé vif 8 février 1944, au maquis de l’Abergement (Ain).

o        – Clément Toulzat, 32 ans, fusillé le 31 mars 1942, au Mont Valérien.

 

Un monument commémore la sortie de Buzenval : « Aux soldats morts à Garches en 1871 ».

 

Une stèle rappelle la mémoire de ceux morts pour la France en Indochine et en Afrique du Nord. Il s’agit des soldats Baret, Belle, Bouteleux, Buchignany, Després, Grass, Kruer, Pronzac, Bazin.

 

A noter plusieurs tombes individuelles :

 

  • - Louis Colin, sergent au 28ème régiment d’Infanterie, mort pour la France le 26 mai 1915, à l’âge de 27 ans. Croix de Guerre, Médaille militaire.
  • – Sergent Nicolas Exerdjoglou, mort pour la France, le 13 juin 1940, à l’âge de 28 ans.

 

Toutes les tombes et monuments de garchois morts pour la France présentent la cocarde du Souvenir Français.

 

Retrouvez les photographies du carré militaire de Garches dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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Publié le 20 Novembre 2009

Le carré militaire de Vaucresson.

Le cimetière de Vaucresson ne possède pas en tant que tel de carré militaire, mais d’un monument rappelant l’ensemble de ses habitants morts pour la Patrie. Celui-ci contient une stèle pour la Première Guerre mondiale et une seconde pour la guerre de 1939-1945, l'Indochine et l'Algérie.

 

Par contre, de nombreuses tombes individuelles, généralement entretenue par le Souvenir Français, comportent des jeunes gens morts pour la France. De ce fait, le comité local de notre association, en collaboration avec la municipalité, a répertorié l’intégralité de ces tombes et a fait graver une plaque permettant de les repérer en ces lieux.

 

La mention des lieux où chacun de ces soldats a perdu la vie évoque notamment les batailles historiques de la Première Guerre mondiale : la Marne, la Somme, Verdun , l'Aisne... L'indication, en clair, de leur âge, pour la plupart entre 20 et 30 ans, caractérise avec réalisme, ces jeunes générations qui ont été sacrifiées.

 

Parmi les tombes individuelles, il convient de noter :

 

  • – Maurice Boucaumont, né le 30 juillet 1879, soldat au 17ème régiment d’Infanterie, mort pour la France le 26 avril 1915 à Lovencourt (Somme).
  • – Raoul Gil de Calvo, mort pour la France le 21 avril 1915, à l’âge de 28 ans.
  • – Jack Descottes, artiste statuaire, mort pour la France, 1882-1920.
  • – Albert Saison, soldat au 23ème régiment d’Infanterie coloniale, mort au Champ d’honneur, à l’âge de 20 ans. « S’est toujours fait remarqué par son courage dans les moments critiques, tombé glorieusement le 27 novembre 1915, à Massiges (Marne), en faisant bravement son devoir ; a été cité ».
  • – André Chrétien Cotel, maréchal des Logis au 12ème Cuirassiers, versé sur sa demande au 131ème régiment d’Infanterie, blessé grièvement à Saint-Pierre Vaast, et mort pour la France le 13 octobre 1916, à l’âge de 26 ans.
  • Eugène Marlheins, soldat au 265ème régiment d’Infanterie, Médaille militaire, Croix de guerre ; mort pour la France le 24 juillet 1917, dans sa 27ème année.
  • – Ernest Brodbeck, Croix de guerre, Médaille militaire ; 1884-1915.
  • – Sous-lieutenant Jacques Sicher, mort pour la France ; 1930-1958.

 

Enfin, la sépulture de Robert Cornuel, cavalier au 13ème hussards, mort le 11 octobre 1916, présente un statuaire remarquable d’une allégorie de la Mort recouvrant le tombeau du jeune garçon.

 

Retrouvez les photographies du cimetière de Vaucresson dans l’album intitulé : « Carrés militaires ».

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