Publié le 13 Octobre 2019

Quête nationale 2019 du Souvenir Français.

Pourquoi le Souvenir Français quête-t-il ?

 

Au début du XXe siècle, alors que seule la journée du 14 juillet était inscrite dans le calendrier commémoratif national, LE SOUVENIR FRANÇAIS a imposé que les journées du 31 octobre et du 1er novembre soient consacrées à rendre hommage aux combattants morts pour la liberté et la démocratie.

 

120 ans plus tard, ces journées sont toujours présentes dans notre calendrier national. Elles servent partout de support à la collecte organisée par les comités du SOUVENIR FRANÇAIS dans tous les cimetières et lieux publics de France.

 

L’argent collecté - 584.600 € en 2018 - sert à sauvegarder les tombes des combattants Morts pour la France rentrées en déshérence du fait de la disparition de leurs familles.

 

Cette année, un effort particulier sera porté à la sauvegarde et la rénovation des tombes des 3.500 combattants Morts pour la France durant la Drôle de guerre (03 septembre 1939/09 mai 1940). Il y a 80 ans. En se mobilisant pour remettre dans la lumière de la Mémoire ces combattants oubliés, LE SOUVENIR FRANÇAIS illustre pleinement sa devise « À NOUS LE

SOUVENIR … À EUX L’IMMORTALITÉ».

 

Message du contrôleur général des armées, Serge Barcelini, président-général du Souvenir Français.

 

« Après s’être arrêtés pendant 5 années sur les combattants de la Grande Guerre, à l’occasion d’un long et riche centenaire, les projecteurs de la Mémoire sont centrés sur la Libération de la France et sur le commencement de la Seconde Guerre mondiale, à l’occasion des 75e et 80e anniversaires. Ces commémorations sont l’occasion de rappeler à tous les français - et en particulier aux plus jeunes - les diverses pages de notre histoire nationale.

 

Mais ces anniversaires sont aussi l’occasion de rendre hommage aux 2 millions de français Morts pour la France qui durant les deux guerres mondiales ont donné leur vie pour la liberté de notre territoire et pour la défense de notre démocratie. Cet hommage rend nécessaire l’entretien et la sauvegarde de leurs tombes. 700.000 de ces combattants reposent dans les cimetières communaux ; les cimetières de nos villes et de nos villages. Ces tombes, qui sont des biens privés, disparaissent en fonction des mutations familiales.

 

LE SOUVENIR FRANÇAIS s’est donné comme objectif de les sauvegarder, car elles sont des éléments essentiels de notre mémoire collective.

 

Pour relever ce défi, LE SOUVENIR FRANÇAIS a besoin de TOUS.

AIDEZ-NOUS à sauvegarder NOTRE mémoire.

AIDEZ-NOUS à sauvegarder VOTRE mémoire. »

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Publié le 11 Octobre 2019

Peinture d’A. De Neuville : Episode de la Guerre franco-prussienne (1875).

Peinture d’A. De Neuville : Episode de la Guerre franco-prussienne (1875).

Alphonse de Neuville est né Alphonse-Marie-Adolphe Deneuville (le « de » fut détaché par l’artiste), le 31 mai 1835 à Saint-Omer dans le département du Pas-de-Calais. Il est mort le 18 mai 1885 à Paris. A la fois dessinateur et illustrateur prolifique, il est aussi un peintre académique français, élève de François-Edouard Picot. Il a été l’un des principaux représentants de la peinture militaire du 19e siècle, et s’est rendu célèbre par des tableaux relatant des épisodes de la Guerre franco-prussienne, dont plusieurs se sont déroulés dans l’actuel département des Hauts-de-Seine (Seine et Seine-et-Oise à l’époque). Il repose au cimetière de Montmartre à Paris.

 

Biographie.

 

Né dans une famille aisée, Neuville s'inscrit, malgré l’opposition de sa famille, à l’Ecole de Mousses de Lorient après son baccalauréat. Sans y poursuivre ses études, il entre à l'âge de dix-huit ans dans l'atelier de François-Edouard Picot et expose dès 1859 au Salon, où il reçoit, pour sa première participation, une médaille de 3° classe et des conseils et des encouragements d’Eugène Delacroix, illustre mentor.

 

Alphonse de Neuville contribue abondamment, par ses dessins d'illustration, à la revue Le Tour du Monde d’Edouard Charton ; aux revues de théâtre ; aux éditions illustrées de Jules Verne et d'autres auteurs, mais son ambition est de devenir un peintre d'histoire.

 

Il prend part à la Guerre franco-prussienne de 1870 en tant que garde national à Belleville et au Bourget. Il devient alors un peintre-combattant. Il connait le succès après la guerre de 1870, par sa peinture militaire. De 1881 à 1883, il collabore avec Edouard Detaille à la réalisation des panoramas de batailles.

 

Sur le tard, en fait peu avant sa mort, il épousera l'actrice Mimi Maréchal, qui avait quitté pour lui le théâtre, après vingt-cinq ans de vie commune.

 

Thèmes.

 

« C'était par excellence le dramaturge de la guerre », écrit Albert Wolff (biographe), « dont il retraça les épisodes sanglants avec une rare puissance de mise en scène et une saisissante vérité. Ni dessinateur irréprochable comme Detaille, ni coloriste au sens propre du mot. De Neuville n'en est pas moins parvenu à prendre rang parmi les meilleurs qui ont consacré leur talent à l'armée ».

 

Parmi les sujets qu’il a peints, on trouve la Guerre franco-prussienne, la Guerre de Crimée, la Guerre anglo-zouloue et des portraits de soldats.

 

Au sujet de son travail, souvent qualifié de « patriotique », sur la guerre franco-prussienne l'artiste déclare : « Je désire raconter nos défaites dans ce qu’elles ont eu d’honorable pour nous, et je crois donner ainsi un témoignage d’estime à nos soldats et à leurs chefs, un encouragement pour l’avenir. Quoi qu’on en dise, nous n’avons pas été vaincus sans gloire, et je crois qu’il est bon de le montrer ! » (Lettre d’Alphonse de Neuville au critique d’art Gustave Goestschy, 1881).

 

Ci-après voici une série de tableaux peints par Alphonse de Neuville. Certains sont particulièrement célèbres comme Les dernières cartouches, ou La Défense de la Porte de Longboyau. D’autres le sont moins.

 

Les images présentent : l’Attaque à l’aube, Les dernières cartouches, la Bataille de Villersexel, le Combat du Bourget, Le cimetière de Saint-Privat, la Défense de la Port de Longboyau, la Défense de Rorke Drifts, portrait du peintre en garde national, portrait du peintre, Le four à chaux de Champigny, la Bataille de Champigny, la tombe au cimetière de Montmartre, le Bourget, Un Episode de la Guerre franco-prussienne.

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Archives du Souvenir Français – Délégation des Hauts-de-Seine.
  • Landru Cimetière : site – remarquable ! – de Philippe Landru, professeur agrégé d’histoire – www.landrucimetieres.fr
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.
Alphonse de Neuville, peintre de la Guerre franco-prussienne.

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Publié le 6 Octobre 2019

Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.

Le samedi 5 octobre s’est déroulée la traditionnelle réunion des présidents des 28 comités du Souvenir Français des Hauts-de-Seine. Et comme il est de coutume, celle-ci a eu lieu à Issy-les-Moulineaux.

 

Claude Guy, délégué général pour le département, a tenu à saluer tout d’abord les nouveaux présidents :

  • M. le général Jean-Claude Allard, pour le Comité de Chatenay-Malabry.
  • Madame Marie-Thérèse Mazelle, pour le Comité de Villeneuve-la-Garenne.
  • M. Eric Michaux pour le Comité de Montrouge-Malakoff.

 

En remettant des notes explicatives à chacun des participants, Claude Guy a tenu à rappeler quelques principes de base :

 

  • Respect du calendrier : versement à la DG de la quote-part (50 %) de la quête le 15 novembre ; versement le 1er décembre de la quote-part (50%) des cotisations 2019 ; rapports annuels à remettre pour le début du mois de janvier 2020, maintenant que l’association a calé son exercice sur l’année calendaire.

 

  • Reçus fiscaux et dons : les reçus fiscaux ne sont plus automatiques ; les trésoriers doivent faire signer le fameux carnet « bleu » à souche indiquant que le donateur souhaite expressément un reçu. Attention l’abonnement à la revue ne doit pas être comptabilisé dans le reçu fiscal. Ce reçu peut commencer à partir de 10 euros.

 

  • Siret : il est rappelé que chaque comité peut obtenir un numéro de siret, ce qui peut, éventuellement, faciliter les démarches dans le cadre de subvention locale.

 

  • FDVA : l’ancienne réserve parlementaire a été recyclée dans le Fonds pour le Développement de la Vie Associative, et elle a été déconcentrée au niveau des préfets. Les demandes peuvent être faites, bien entendu, mais elles doivent respecter les nouvelles normes.

 

  • Listes : les listes d’abonnés doivent être mises régulièrement à jour.

 

Place a ensuite été faite aux questions, nombreuses, des présidents, qui se sont félicités du temps qui leur était accordé pour pouvoir s’exprimer ouvertement.

Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.
Réunion des présidents à Issy-les-Moulineaux.

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