Publié le 15 Décembre 2023

Le dernier SOE s’en est allé.

Le 18 janvier 2023, sur ce site, nous évoquions la disparition de Marcel Jaurant-Singer, dernier SOE français. Pour vous remémorer ce héros de la Seconde Guerre mondiale, il faut vous rendre sur ce lien : https://www.souvenir-francais-92.org/2023/01/marcel-jaurant-singer-de-sevres-dernier-soe-francais.html

Le 11 décembre dernier, Willy Beauclerk, vice-président de l’association Libre Résistance, dédiée, entre autres, à la mémoire des SOE et de la Section F, nous informait de la disparition de Pippa Latour, dernière SOE de la Seconde Guerre mondiale.

Willy Beauclerk : « C’est avec tristesse que nous avons appris le décès du dernier membre du SOE, Pippa Latour, qui vivait à Auckland en Nouvelle-Zélande, à l’âge de 102 ans. D’origine sud-africaine, elle avait reçu une formation d’opérateur radio et avait été parachutée au début de l’année 1944 dans la zone située juste derrière les aires d’atterrissage. Son arrivée sur le terrain avait été annoncée par un message diffusé par la BBC – « Le vin rouge est meilleur » – aux premières heures du 2 mai 1944, lorsqu’elle a été parachutée d’un bombardier de l’USAAF en Normandie occupée par les Allemands. Elle travaillait sous divers pseudonymes, dont Geneviève, Lampooner, Paulette ou le moins subtil Routal, et sa tâche consistait à être la radiotélégraphiste du réseau Scientist II, dirigé par les frères et sœurs Lise et Claude de Baissac. Elle effectue de nombreuses missions et envoie plus de 135 messages à Londres.

Pippa Latour a été nommée MBE (division militaire) et a reçu la Croix du guerre (avec palme de bronze) ».

 

Sources :

Encyclopédie Wikipédia.

Association Libre Résistance.

Les Amis de la Fondation de la Résistance.

Archives du Souvenir Français (siège).

Archives du Souvenir Français (Délégation générale des Hauts-de-Seine).

 

Association Libre Résistance

302, avenue Georges Clemenceau

78670 Villennes-sur-Seine

Le dernier SOE s’en est allé.

Lire la suite

Publié le 10 Décembre 2023

A Châtillon, Jean Dufour du bataillon de Corée.

La guerre de Corée.

La guerre de Corée se déroule de juin 1950 à juillet 1953. Elle résulte de la partition de cette péninsule à la suite d’un accord entre les Soviétiques, ayant libéré la Mandchourie et le nord de la Corée et les Alliés, victorieux de la guerre du Pacifique contre le Japon. Cette partition se réalise le long du 38e parallèle.

Mais à l'aube du 25 juin 1950, après une courte préparation d'artillerie, l'armée nord-coréenne met fin à plusieurs années de tensions entre les deux Corée et franchit le 38e parallèle : la guerre de Corée commence.

Le conflit se déroule en quatre phases principales :

  • Mal préparées, face aux 200 000 soldats nord-coréens bien équipés par les Soviétiques, les forces du Sud accusent de lourdes pertes durant les deux premiers mois et, à la mi-, elles se retrouvent acculées dans le sud-est de la péninsule.
  • Contre-offensive des forces de l'ONU, dirigées par le général MacArthur, avec un débarquement le  à Incheon, non loin de Séoul, qui repousse en  les Nord-Coréens bien au-delà du 38e parallèle.
  • La république populaire de Chine entre en guerre aux côtés de la Corée du Nord. 1,7 million de « volontaires chinois » forcent les Sud-Coréens et les troupes de l'ONU à se replier derrière le 38e parallèle à la veille de Noël en 1950. En , les communistes reprennent Séoul, reconquise par l'ONU en .
  • Au printemps 1951, ce sont les troupes onusiennes qui gagnent peu à peu du terrain au nord, et le front s'établit de nouveau aux alentours du 38e parallèle, revenant "peu ou prou" aux positions d'avant le début du conflit.

Les négociations reprennent alors et la guerre s'achève le ,

Le bataillon français.

Dès le début du conflit, à l'initiative des États-Unis, l'Organisation des Nations-unies est saisie. Il s’agit de faire respecter le droit international. Une force multinationale se constitue donc sous l’égide de l’ONU avec mission de restaurer par la force la souveraineté de la Corée du Sud. La France commence par refuser d’y participer : elle est en guerre en Indochine et ne peut dégarnir ses unités en Allemagne et en Afrique du Nord. Puis, ne sous-estimant pas le rôle qu’elle peut jouer à l’échelon international (la France est membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies), elle consent finalement, en août 1950, à mettre sur pied un bataillon formé de volontaires issus en majorité de la réserve, qui dorénavant sera connu sous le sigle de BF/ONU. Pour donner un relief et un prestige particulier à la modeste participation française, le général de corps d’armées Raoul Magrin-Vernerey, dit Monclar, abandonne momentanément ses quatre étoiles pour le grade de lieutenant-colonel et est nommé à la tête d'un état-major des Forces terrestres françaises (EMFTF) qui coiffe le BF/ONU. Au total, 1.050 hommes partent pour la Corée à l’automne 1950.

La reprise de l'offensive des Alliés en juillet 1951 donne lieu à de furieux combats. Le bataillon français est engagé quant à lui à partir du 26 septembre : la 3e Compagnie du BF/ONU doit de déloger les Nord-Coréens du sommet et des flancs du piton de Crèvecœur. C’est le début d’une bataille qui va durer quinze jours. Lorsque le bataillon est relevé le 21 octobre, il a perdu 60 des siens et près de 260 ont été blessés, mais Crèvecœur est, grâce aux sacrifices des volontaires français et de leurs compagnons d’armes américains, aux mains des troupes des Nations-unies. Après la bataille de Crèvecœur, le BF/ONU est mis au repos.

Les deux dernières années du conflit sont essentiellement marquées par des activités de patrouilles et des coups de mains dans les lignes ennemies pour rapporter des prisonniers ou du renseignement et il n'y aura plus d'offensives majeures pour les hommes du bataillon de l'ONU hormis les très durs combats d'Arrowhead. À la fin du mois de septembre 1952, plusieurs indices témoignent de l’imminence d’une attaque chinoise. Celle-ci a pour but de s'assurer du contrôle de hauteurs tenues par la coalition et de s’ouvrir la route de Séoul, défendue par deux positions White Horse, tenue par les Sud-Coréens et Arrowhead (ou cote 281) aux mains des Français. Pour renforcer la défense, les Américains ont également envoyé plusieurs blindés et des canons antiaériens. L'assaut chinois débute le 6 octobre 1952 en fin de journée et se révèle immédiatement meurtrier pour le bataillon qui voit disparaître l’une de ses unités d'élite, la section de pionniers. Toute la nuit durant, résistant au déluge de l'artillerie chinoise et aux assauts de ses fantassins, les combattants français vont tenir. Au matin du 7 octobre 1952, pourtant, 47 d'entre eux manquent à l'appel, la défense d'Arrowhead a coûté cher.

Au mois de décembre 1952, le troisième contingent du BF/ONU prend la relève. Il livre une guerre de positions, souvent passée sous silence, et perdra de nombreux soldats du fait des bombardements chinois ou d'attaques localisées. Après la signature de l'armistice, le 27 juillet 1953, ses hommes restent encore quelques mois en Corée avant de s'embarquer, le 25 octobre 1953, pour l'Indochine où d'autres combats très difficiles les attendent. Le BF/ONU, arrive à Saïgon le 1er novembre 1953 et est intégré au sein du Groupe mobile 100, stationné au Centre-Annam. Il subit de très lourdes pertes dans la dernière phase de la guerre d’Indochine, au mois de juin 1954.

 

Jean Dufour.

Jean Dufour nait à Paris 14e le 13 juillet 1927. Au moment de son incorporation il demeure au 45 de la rue Gabriel Péri à Châtillon dans les Hauts-de-Seine. Soldat du bataillon de Corée, affecté à la fameuse section de pionniers, Jean Dufour est tué lors des combats d’Arrowhead le 6 octobre 1952, à l’âge de 25 ans.

Son nom est inscrit sur le Mémorial de la guerre de Corée à Paris, sur une plaque commémorative à Saint-Germain-en-Laye, sur le monument aux Morts de Châtillon et sur le War Memorial of Korea de Séoul.

 

Sources :

  • Commandant Ivan Cadeau, La guerre de Corée, 1950-1953, Paris, Perrin 2013.
  • du Centre de doctrine et d’enseignement du commandement – Histoire du bataillon de Corée.
  • Encyclopédie Wikipedia.
  • Claude Delmas, Corée 1950 paroxysme de la guerre froide, Bruxelles, Editions Complexe.
Le sommet du piton d'Arrowhead en Corée. Début octobre 1952, photographe inconnu.

Le sommet du piton d'Arrowhead en Corée. Début octobre 1952, photographe inconnu.

Lire la suite

Publié le 9 Décembre 2023

Exposition « Jean MOULIN » à Vaucresson avec le Souvenir Français.

L’association Souvenir Français a présenté l’exposition « Jean MOULIN, une vie d’engagement » à l'occasion du 80e anniversaire de sa disparition. Son président, Alain GOUSSARD, a reçu au centre culturel La Montgolfière des classes élémentaires pour lesquelles il a retracé le parcours de ce grand résistant.

Cette exposition s’est déroulée du 6 au 15 novembre 2023.

 

Jean Moulin.

Jean Moulin (1899-1943) est un préfet ordinaire lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale.

Compétent et sérieux, cet homme de gauche est impliqué dans les luttes politiques et sociales que connaît la France de l’entre-deux-guerres. Les premiers épisodes de l’Occupation révèlent très vite une personnalité affirmée, qui refuse les diktats des Allemands victorieux comme ceux d’un gouvernement qui collabore avec l’occupant. Destitué parce que son active sympathie pour le Front populaire n'est un secret pour personne, il entre aussitôt en résistance. Il fait chevalier de la Légion d’honneur en 1937.

C’est en administrateur qu’il propose ses services au général de Gaulle, chef de la France libre. Ayant notamment pour pseudonymes successifs « Rex » et « Max », Jean Moulin parvient au péril constant de sa vie à rencontrer tous les chefs de la Résistance française et à rassembler leurs efforts au sein d’une même instance pour plus d’efficacité. Dénoncé, il sera arrêté à Caluire, près de Lyon, lors d’une réunion secrète en 1943. Torturé par les Allemands, il meurt le 8 juillet 1943 des suites de ses blessures, dans le train qui le conduit en Allemagne. Jean Moulin est fait officier de la Légion d’honneur à titre posthume par décret du 1er octobre 1945.

 

Sources :

  • Crédits photographiques : Souvenir Français de Vaucresson et Legs Antoinette Sasse, Musée du Général Leclerc et de la Libération de Paris/Musée Jean Moulin (Paris Musées).
  • Ville de Vaucresson.
  • Comité du Souvenir Français de Vaucresson.
  • Site Chemins de Mémoire, du Ministère des Armées.
  • Site de la Grande chancellerie de la Légion d’honneur : https://www.legiondhonneur.fr/fr
Exposition « Jean MOULIN » à Vaucresson avec le Souvenir Français.

Lire la suite

Publié le 29 Novembre 2023

Ce 26 novembre 2023.

Plus de 80 drapeaux du Souvenir-Français flottaient sous la voûte de l’Arc de Triomphe pour notre ravivage annuel de la Flamme de la Nation.

Cérémonie sobre, présidée par notre président général, Serge Barcellini, en présence notamment de jeunes porte-drapeaux levés tôt le matin pour rejoindre la capitale depuis le Doubs.

On remarquait aussi les adolescents d’un Conseil municipal des jeunes, futurs citoyens responsables et quelques drapeaux de la délégation des Hauts de Seine souvent accompagnés de responsables de comité. Bois-Colombes, Colombes, Issy les Moulineaux, Le Plessis-Robinson, Sceaux purent ainsi échanger en marge de ce rendez-vous qui permet à notre association mémorielle de rendre hommage au Soldat Inconnu et de se souvenir que cette idée naquit dans ses rangs, à Rennes, il y a un peu plus de 100 ans.

 

Claude Guy,

Délégué général des Hauts de Seine

Ce 26 novembre 2023.
Ce 26 novembre 2023.
Ce 26 novembre 2023.

Lire la suite

Publié le 20 Novembre 2023

Des salariés d’Enedis lors de la cérémonie d’hommage aux Morts pour la France.

Des salariés d’Enedis lors de la cérémonie d’hommage aux Morts pour la France.

Cette année encore notre délégation générale a été très sollicitée dans le cadre des commémorations de la Victoire de 1918. Car c’était aussi le centenaire du premier ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe auquel furent associés quelques-uns de nos membres.

Mais c’était aussi la deuxième contribution à l’hommage rendu par une grande entreprise, Enedis, partenaire du Souvenir-Français, à ceux de la Grande Guerre.

Deux autres cérémonies à vocation culturelle cette fois permirent une rencontre avec les sociétaires de la Comédie Française et les artistes de l’opéra Garnier en mémoire des Morts pour la France de ces deux grandes institutions. Jean-Paul Vauquelin, ancien président national des anciens combattants lyriques, baryton de 92 ans qui travailla avec Maria Callas, interpréta a cappella une vibrante Marseillaise.

Enfin, les jeunes des établissements scolaires dépositaires d’un drapeau confié par notre association se distinguèrent. Qu’il s’agisse de ceux de Clamart vainqueurs académiques du concours des Petits artistes de la Mémoire ou de ceux de Neuilly qui prolongèrent dans le respect et l’enthousiasme la convention qui nous unit.

Un soleil citoyen se lève pour éclairer notre avenir.

 

Claude Guy,

Délégué général du Souvenir-Français pour les Hauts de Seine

Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.
Des moments forts autour du 11 novembre 2023.

Lire la suite

Publié le 9 Novembre 2023

Soldats du 101e RI.

Soldats du 101e RI.

Le 101e RI.

Le 101e régiment d’infanterie est créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Légeois. Ce nom provient du fait que l’unité ait été la propriété perpétuelle des évêques de Liège. Au cours du Premier empire, le 101e va s’illustrer à Marengo puis à Bautzen en 1813 ; sous le Second empire, il combat notamment à Palikao, aux côtés des forces anglaises, contre les Chinois et cette victoire permet à la France d’avoir un accès à Pékin.

En 1914, à la mobilisation, le régiment est caserné dans le département de la Seine, à Saint-Cloud, et à Dreux. Il fait partie de la 13e brigade, 7 division d’infanterie et 4e corps d’armée. Son chef de corps est le colonel Ferret. Le régiment est composé d’un état-major, de trois bataillons de quatre compagnies chacun, soit 62 officiers, 3.200 hommes et, ajoute, l’historique du 101e publié par A. Félix à Sartrouville en 1920, 202 chevaux !

L’unité est engagée dès les débuts de la guerre et combat dans les Ardennes puis participe à la bataille de l’Ourcq. En 1915, il est d’abord positionné dans le secteur de l’Aisne, avant d’être intégré à la seconde bataille de Champagne. De là, il se dirige sur Verdun en 1916 puis est déplacé sur la Somme en 1917. Il est également des combats de la Woëvre et de la Marne cette année-là. En 1918, il est placé dans les secteurs de la Champagne avant d’être positionné de nouveau dans l’Aisne.

 

Novembre 1918.

Il est indiqué dans l’historique du régiment : « Le lendemain, le 101e se rend dans la zone des camps autour de la Neuville-en-Tourne-à-Füy, puis à Aussonce où il s'installe le 7 novembre. C'est là que viendra nous trouver la nouvelle de l'armistice ! Les hostilités cesseront à 11 heures, le 11 novembre. Les poilus du régiment fêtent discrètement l'armistice ; aucune manifestation bruyante. Le soir, feu d'artifice dont les Allemands font les frais. En effet, les hommes puisent dans les dépôts de fusées abandonnés, et tard dans la nuit, le ciel est sillonné de feux multicolores, rappelant les plus beaux soirs d'attaques et de coups de main. Les jours suivants apportent des nouvelles sensationnelles, dont l'abdication du Kaiser. Le 14 novembre, le régiment se met en route vers Rethel, étape pénible de 32 kilomètres que tous les hommes font néanmoins de bonne grâce, et va cantonner à Corny. Le colonel s'installe à la mairie où l'attend, d'ailleurs, un cycliste, porteur de la deuxième citation à l'ordre du régiment, et de la décision du maréchal commandant en chef, accordant au 101e le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

Ordre général n° 1476, 4e armée, 29 novembre 1918. — 101e régiment d'infanterie : « Jeté brusquement dans la bataille, sous les ordres du lieutenant-colonel de Benoist, a justifié « à nouveau sa réputation d'unité d'élite. Fier de son glorieux passé et pénétré de l’importance « de la lutte engagée, du 4 au 14 octobre 1918, s'est magnifiquement porté par deux fois à « l'attaque de la position d'Orfeuil, formidablement organisée et âprement défendue ; puis, « oubliant ses fatigues, s'est élancé à la poursuite de l'ennemi, au cours de son repli sur l'Aisne, « repoussant ses violentes contre-attaques et précipitant sa retraite désordonnée ; a contribué, « par son énergie et sa ténacité farouches, et en dépit des pertes sévères qu'il avait subies, à « libérer une notable partie du territoire, des civils retenus par l'ennemi, et à capturer une « certaine quantité de matériel. »

 

1919.

Le 101e rentre à Saint-Cloud et dans la région de Versailles au début de l’année 1919. Les départs s'échelonnent sur les 15 et 16 avril. Les voyages s'effectuent sans incidents, parfois avec une sage lenteur. L'installation dans la caserne Sully des 1re et 2e compagnies, de l'état-major et la C. H. R. rencontre des difficultés, car le casernement de Saint-Cloud est occupé par le 62e régiment d'artillerie de campagne. Le 101e ne revient qu'en locataire et est considéré comme troupe de passage. Le vendredi 18 avril, le colonel et la musique se portent avec le drapeau, au-devant des 2e et 3e bataillons qui se dirigent respectivement vers Suresnes et le fort du Mont-Valérien.

Le général Lebocq, commandant la 7e D. I. (Division d’Infanterie), assiste au défilé sur la place d'armes de St-Cloud. Dès les premiers jours, le service de place absorbe le régiment ; l'installation s'effectue tant bien que mal. A la caserne Sully, la situation est devenue normale, après entente avec le 62e R.AC. Au Mont-Valérien, le 3e bataillon est fort bien logé, tandis que le 2e est encore réparti en cantonnement dans des maisons de Suresnes, plus ou moins bien installé. Les habitants de Saint-Cloud sont heureux de revoir le 101e et font excellent accueil aux éléments qui arrivent.

Le 28 juin, le jour de la signature de la paix, le régiment participe au service d'ordre dans la cour d'honneur du château de Versailles.

 

Au cours de la Première guerre mondiale, le 101e a perdu 81 officiers et plus de 2.100 soldats et sous-officiers.

 

Sources :

  • Archives de la Délégation du 92 du Souvenir Français.
  • Site Memorial GenWeb.
  • Historique du 101e régiment d’infanterie : http://tableaudhonneur.free.fr/101eRI.pdf
  • Site Chtimiste.
  • Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française, par le général Andolenko, Eurimprim 1969.
Caserne Sully de Saint-Cloud.

Caserne Sully de Saint-Cloud.

Lire la suite

Publié le 4 Novembre 2023

Raymond Lions à Meknès.

Raymond Lions à Meknès.

A Vaucresson, Alain Goussard, président du Souvenir Français, nous fait part de la disparition de Raymond Lions, pilier du comité local et figure des anciens combattants, porte-drapeau pendant de nombreuses années.

Raymond Lions était né le 1er juin 1926, fils d’un père militaire et d’une mère institutrice. Le jeune adolescent se voit chargé de famille – nombreuse – dès 1939, alors que son père poursuit la guerre depuis l’Angleterre en tant que pilote de chasse. Pour autant, cinq ans plus tard, il s’engage, dès ses dix-huit ans, et suit les traces paternelles au sein de l’armée de l’Air.

Après une brève période de garnison en Algérie, Raymond Lions est affecté au Maroc de 1945 à 1946 pour y être formé au poste de mécanicien-radio navigant sur bombardier. Dans sa formation, il apprend à reconnaître tous les avions grâce aux bruits des moteurs ! En août 1946, il est envoyé en Indochine pour un séjour de trois ans, en tant que mécanicien-radio navigant.

Après la guerre d’Indochine, Raymond Lions retourne à la vie civile, et poursuit sa carrière dans le secteur de la distribution, au sein des groupes du Bazar de l’Hôtel de Ville et des Galeries Lafayette.

Le 12 octobre dernier, Raymond Lions est décédé à l’âge de 97 ans.

 

La délégation du Souvenir Français des Hauts-de-Seine et les comités présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Raymond Lions.

 

Sources :

  • Crédits photographiques : archives familiales Philippe Lions et archives du comité du Souvenir Français.
  • La délégation des Hauts-de-Seine remercie Philippe Lions pour les éléments biographiques.
A Vaucresson, disparition de Raymond Lions.

Lire la suite

Publié le 31 Octobre 2023

Quête nationale 2023 du Souvenir Français.

Le Souvenir Français lance sa 105ème quête annuelle. Ensemble, sauvons les tombes des combattants "Morts pour la France" ! 

 

Des tombes de combattants "Morts pour la France" disparaissent chaque jour dans nos cimetières communaux. Ces tombes sont celles de combattants dont le corps a été restitué à leur famille après chacun des grands conflits auxquels la France a participé (1914-1918 ; 1939-1945 ; Indochine ; Algérie ; Opex). 

 

Lorsque prend fin la concession de la tombe, la tombe est supprimée et les restes du combattant rejoignent un ossuaire anonyme. La disparition de ces tombes est une faute mémorielle. Par leur présence dans les cimetières communaux ces tombes participent au croisement d'une triple mémoire : familiale, locale et nationale. Si la première mémoire, celle des familles, peut en effet s'éteindre, celles des communes et de la Nation s'inscrivent elles, dans la durée.

 

Alors que les cimetières communaux s'imposent aujourd'hui plus qu'hier comme des lieux de la mémoire partagée des Français, il est urgent de sauvegarder ces tombes et de redonner un destin aux "Morts pour la France" qui y sont inhumés. Le Souvenir Français s'y est engagé. Pour relever ce défi, il a besoin de tous les citoyens, il a besoin de vous ! 

 

Du 28 octobre au 2 novembre, les adhérents bénévoles du Souvenir Français seront aux portes des cimetières et solliciteront votre générosité.

 

En sauvant leurs tombes, nous sauvegardons notre mémoire commune. 

 

Serge Barcellini

Président général du Souvenir Français.

Lire la suite

Publié le 25 Octobre 2023

A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.

42 élèves du collège Yves du Manoir de Vaucresson se sont rendus vendredi 20 octobre 2023 sur les sites et musées de la batterie de Merville et du pont de Pegasus-Bridge.

Ces jeunes étaient accompagnés par leur professeur d'histoire, M. Blondet, et deux collègues et par Philippe Levesque, président des Anciens Combattants, Alain Goussard du Souvenir Français et Monsieur Froideval, maire-adjoint en charge des Finances, de la Prévention et des Commémorations.

 

La batterie de Merville.

La batterie de Merville est l’une des batteries côtières du mur de l’Atlantique, construite par l’armée allemande et des Français réquisitionnés, pendant la Seconde Guerre mondiale. Située sur la commune de Merville dans la Calvados (cf carte ci-après), à 2 km de la mer et orientée vers la baie de l’Orne, elle fut désignée par le haut commandement allié comme l’un des objectifs prioritaires et vitaux du débarquement de Normandie : dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, elle sera l’objet d’un inimaginable assaut, et sa prise par 150 hommes du 9e bataillon des parachutistes britanniques (6e division aéroportée) est l’un des exploits du Jour J.

A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.
A Vaucresson, une sortie éducative pour les élèves du collège Yves du Manoir.
Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge.

Pegasus Bridge (pont Pégasus) est le nom qu’a reçu, après les opérations dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le pont de Bénouville en l’honneur des parachutistes britanniques dont le cheval ailé Pégase était l’emblème. Le pont est inauguré, avec son nom de guerre, le 11 mars 1945. Sa prise de contrôle est un des hauts faits du Jour J.

En 1994, l’original a été remplacé par un nouveau pont, d’aspect similaire, mais plus long.

 

 

Sources :

  • Eléments et crédit photographique Vaucresson par le comité du SF local.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Olivier RichardPEGASUS 1944 : La 6th Airborne de la Normandie à la Baltique, Rouen, Editions de Rameau, 2014.

Lire la suite

Publié le 16 Octobre 2023

Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.

Ce samedi 14 octobre 2023 s’est tenu à Puteaux le congrès départemental du Souvenir Français.

Accueillis par Jean-Marie Ballet, 3e adjoint au maire de Puteaux et Marianne Blondy, présidente du comité local, le colonel Claude Guy, délégué général et les représentants de plus d’une quinzaine de comités des Hauts-de-Seine ont échangé dans le cadre de ce congrès.

Claude Guy a ouvert la séance par un mot de remerciement à la ville de Puteaux et sa municipalité puis a demandé une minute de silence pour les adhérents disparus cette année et les victimes du terrorisme.

Il a ensuite salué la nomination de quatre nouveaux présidents de comités :

  • Fabien Barreiro pour Antony.
  • Benoît Houlon pour Ville d’Avray.
  • Thierry-Jacques Laurent pour Sceaux.
  • Martial Bellier pour Le Plessis Robinson.

 

Rapport moral :

Le délégué général a été présent à 71 événements au cours de l’année écoulée, parmi lesquels il convient de citer : le dépôt d’un drapeau au lycée Saint-Nicolas d’Issy-les-Moulineaux ; l’hommage aux résistants morts en 1943 (Clichy et Puteaux) ; l’hommage à Auguste Thin (Asnières) ; la cérémonie sur la tombe de Marie Potvin, Juste parmi les nations à Chatenay-Malabry ; le renouvellement du dépôt d’un drapeau au CMJ de Rueil-Malmaison ; le Printemps des cimetières à Suresnes ; le rallye citoyen ; le centenaire de l’American Battle Monument à l’Escadrille Lafayette à Marnes-la-Coquette ; la cérémonie aux Juste de France à Antony ; le dépôt d’un drapeau au collège Henri Dunant de Rueil…

 

Rappels pour les finances :

  • Le montant de la cotisation reste à partir de 10 € ; membre bienfaiteur à partir de 50 € ; cotisation jeunes (13 à 25 ans) pour 5 €.
  • L’abonnement à la revue est de 10 € pour les adhérents et de 20 € pour les non-adhérents.
  • Cotisation pour les associations affiliées : de 20 à 100 € selon le nombre d’adhérents.
  • Reçus fiscaux à partir de 20 € de cotisation (la revue n’entre pas dans le cadre du reçu fiscal).

 

Congrès national à Chartres :

  • A Chartres, lieu du congrès national de 2023, pratiquement tous les délégués généraux de France (94 sur 96) étaient présents ainsi que 17 représentants de délégations à l’étranger.
  • Le thème principalement abordé à l’occasion de ce congrès a été l’enracinement du Souvenir Français avec des baisses d’effectifs. L’association compte 74.906 adhérents à jour de cotisation. Un point positif : 35 comités ont été créés (sur 1.500 existants) et de plus en plus la presse régionale relaie les événements auxquels participe l’association ou dont elle est à l’origine.

 

Activités nationales et communication :

  • 53 184 tombes ont été rénovées ou sont veillées par le SF (+13 000 au cours de l’année écoulée) ; 350 tombes sont géolocalisées (+240) ; 2742 stèles et monuments sont gérés (+ 330).
  • 427 colloques et expositions ont été organisés par le SF en France en 2022.
  • 18 dépôts de drapeaux dans les établissements scolaires.
  • La prochaine quête nationale se déroulera du 28 octobre au 2 novembre 2023.

 

Duplication des activités au niveau local :

  • Bien participer à toutes les cérémonies officielles ; elles sont nombreuses et même si le SF milite pour une refonte avec quelques dates uniquement, il convient d’être présent le plus souvent possible.
  • Cocarde : à disposer sur les tombes dont chaque comité a l’assurance que ladite tombe est bien en déshérence ; à partir de ce moment-là, le SF est bien responsable de l’entretien de la sépulture.
  • Dépôt de drapeaux : drapeaux à rechercher auprès de comités locaux d’associations dissoutes au niveau national.
  • Les voyages scolaires peuvent être subventionnés mais le SF a vocation à aider et ne pas prendre en charge la totalité de la dépense ; il conviendra de demander à l’établissement scolaire de devenir membre du comité.

 

Gestes mémoriels pour l’année à venir :

  • Octobre : opération Diodon au Liban et le Drakkar (40e anniversaire).
  • Novembre : les 11 novembre 1923 (allumage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe) et 1943 (défilé de Résistants à Oyonnax).
  • Décembre : le Souvenir Français.
  • Janvier : la musique dans la guerre.
  • Février : Manouchian et les fusillés de l’Affiche rouge.
  • Mars : les femmes exécutées par la Gestapo.
  • Avril : les combattants coloniaux.
  • Mai : la bataille de Diên-Biên-Phù.
  • Juin : les « reconstituteurs » (reconstitutions historiques).
  • Juillet : les sportifs morts pour la France.
  • Septembre : les Harkis.
  • Octobre : la Libération de 1944 (sortie du bulletin national « Les 100 » pour 1944).

 

Récompenses :

Avant une cérémonie en l’église Sainte-Mathilde, ou les congressistes ont été remarquablement accueillis par le Père Hugues Morel d’Arleux et le traditionnel déjeuner, des récompenses ont été remises aux adhérents suivants : Christian Paris et Thomas Gestin pour Puteaux ; Guy Denes pour Antony et Frédéric Rignault pour Issy-les-Moulineaux.

La délégation des Hauts-de-Seine du Souvenir Français ainsi que les représentants des comités ont tenu à remercier vivement toutes celles et ceux qui ont œuvré pour que ce congrès puisse se dérouler dans des conditions optimums, à commencer par l’ensemble des employés de la municipalité.

 

Retrouvez ci-dessous les photographies de l’événement.

 

Texte et crédits photographiques : F. RIGNAULT

Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.
Congrès départemental du Souvenir Français à Puteaux.

Lire la suite